Amour éternel
En ce jour ensoleillé mon esprit fugitif voltige survolant mes souvenirs à tire-d'ailes,
S'arrêtant puis repartant, enflamant mon coeur de ces moments éphéméres.
Ma main caresse les épis de blé dorés comme ton corps, d'une douceur éternelle,
Et je lance au vents les yeux vers l'infini, des "je t'aime" qui résonnent comme le tonnerre.
Oh ! Ma douce amie, fille de l'océan dont ses vents millénaires font danser ton corps,
Et puisant dans nos subconcients cette destinée qui allait être la nôtre
Te souviens-tu de ces moments amoureux où nous n'existions pas encore,
Misère de mes peines, pourquoi tant souffrir de cet amour qui aurait pu être le nôtre.
Puis le soleil se couche de sa robe de feu, emmenant doucement
Tes mille pensées qui se mariaient aux miennes
Sans ce soucier du monde, s'envolant et se posant amoureusement
De branches en branches de fleurs en fleurs comme les phalènes.
Emmenez-moi Seigneur dans votre royaume, là ou le bonheur et l'amour sont rois,
Où le temps à vos côtés effacera ma douleur, mais de grâce Maître éternel
Accordez-moi une faveur, une ultime demande de votre dévoué serviteur aux abois,
Que le sourire de son visage inonde vos cieux d'Antarés à Rigel.
Juan
A toi
A nos chemins égarés et à nos souvenirs d'enfance,
A cette tristesse qui habite ton esprit et ton visage,
Douce amie ton amour était de fils d'or et de patience,
Ma prière est vers toi, et mes pensées comme bagage.
Oh ! Seigneur, mon unique fortune est bonheur, votre cadeau
M'en ôter la moitié point je ne souffrirai, que de la lui offrir.
Soulagez son esprit et que vos arc en ciel les plus beaux,
Demain habillent son visage, apaisé je veux dormir.
Aux étoiles qui brillent dans tes yeux verts,
A la rivière qui chante et qui soigne mes maux,
Et au romarin fleuri qui embaume mon coeur,
Que je le caresse avec douceur en pensant à toi.
A nos chemins retrouvés et à ton prochain avenir,
A tes rires bretons qui embellissent mes journées,
A l'étoile discrète qui veille sur ses beaux jours à venir,
A la vie qui te tend les bras, à toi ma douce amie bien aimée.
Juan
Hirondelle mon amour
Que la vie te semblait belle du haut de ce nid
Quand le soleil lumineux se levait à l'horizon,
Etalant ses rayons aux couleurs de riz
Sur ce monde où maman vivait en chansons.
Courses effrénées à travers joncs et marais,
Me trouver pitance frôlait la curiosité
Quand ses ailes maternelles douces de rosée
Se pliaient pour me donner becquée.
Temps qui passe et plumes qui naissent
Impatiente de voler du nid je tombais
Que tes mains me semblaient douces
Et de ta tendre voix je rêvais.
Maison de carton aux parois sans défaut
Sautiller de rien te servait,
Quand lasse tu vis arriver la faux,
La vie s'envola au pays des genêts.
Pleure, l'ami aux larmes de diamants,
Dans mon coeur j'emmène la vie et le houx
Ton visage au sourire d'enfant,
Et ta main tendre sur mon duvet doux.
juan
L'oisillon
Du nid douillé que maman a construit
Attendant becquée et espoirs rêvés,
Mes courtes ailes me laissant démuni
Je piaille le chant de la liberté.
Le jour s'est levé de sa rayonnante tendresse
Des cieux à terre sept lieux de bonheur,
L'envol est hésitant pour cette prouesse
Prendre appui sur mes pattes, tambourine mon coeur.
Impatiente jeunesse de découvrir la vie
Entre branches amoureuses et feuillage discret,
Au vol rêvé à la chute allourdie
Quand la vie bascule s'arrêtant si près.
Main qui me soigne aux rides parfaites
Le mal fut trop grand de relever défit,
Ma demeure est terre et ma peine faite
Quand je vois maman m'appeler au nid.
juan
Toi mon amitié toi mon amour
Peux-tu me parler de ce silence qui endeuille mon esprit,
A fin que j'atteigne l'inconnu et lui arracher ses secrets.
Pensées inachevées d'un bleu horizon, je veux devenir ton ami,
Et jusqu'au dernier soupir je m'y forcerai.
Le temps est là, beau et cruel de ses lèvres douces de ses dents de fer,
Emmenant nos âmes lointaines dans de si près moments,
Où l'amitié est reine où l'amour est enfer.
Seigneur dieu, pourquoi souffrir si doucement !
La vie nous emmène de son pas tranquille je ne sais où,
Par de là les souffrances par de là les joies,
Et je m'imagine dans ces chemins de houx,
Marchant à tes côtés et savourant ta voix.
Laisse-moi regarder tes pensées et boire tes larmes,
Ecouter tes silences qui parcourent mon coeur de notes feutrées,
Dans ce chemin qui nous emmène et comme amitié notre arme,
Quand l'amour serein tape aux portes fermées.
Juan
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