Rêveries poétiques

Des pages où l'on sévade en lisant

posté le 12-08-2010 à 16:30:32

Les gladiateurs

 

                     Les gladiateurs


Immense monument aux gradins polis de travertin,

Ta silhouette monte dans le ciel comme un défit millénaire

Aux arcades ornées, que la foule déchaînée passait le matin

Aux jurons insensés dans ce lieu sanguinaire.


Parés de fer et de cuir, sous un soleil ardent

Des hommes aux muscles saillants et aux pas poussiéreux,

De leurs mains veinées serrant leurs glaives tranchants

Saluaient d'un cri viscéral ces moments glorieux.


Bruits métalliques aux reflets d'argent, quand se croisaient les glaives des rocs

Sur ces sables romains, où la foule jurait de mots insultants

Quand les chairs meurtries se détachaient dans des cris rauques,

Emmenant ces hommes aux portes du néant.


Soleil brulant où les âmes s'envolaient sous ces lauriers romains,

Décidant impétueusement dans leur siège ombragé du sort tracé,

Quand leur pouce se baissait pour que le sang coula de leurs mains

Dans ce sable romain, où au soleil couchant leurs cris de velours s'effaçaient.


Juan

 


 
 
posté le 12-08-2010 à 16:29:24

A toi mon amour

 

                     A toi mon amour

 

Je t'aime aussi fort que le monde est grand,

Et je côtoie tous les jours dâme nature,

Pour que jamais il ne t'arrive rien.

 

Que tu me laisses le temps d'un soupir et je me perd déjà,

Qu'il pleuve ou qu'il vente et je ne vis plus.

 

J'ai envie de te suivre mettant mes pas sur les tiens,

Pourque leurs empreintes n'en fassent qu'une,

Et que nos ombres sur ce chemin de la vie,

Se marient point par point pour l'éternité.

 

juan

 


 
 
posté le 12-08-2010 à 16:27:55

Le maître des clés

 

               Le maître des clés

 

Naître et apprendre à sourire aux temps

A sa main douce à ses griffes acérées

Aux âmes perdues depuis fort longtemps

Au ciel gris des esprits incarcérés.

 

Puis vient le ciel bleu le temps du bonheur

Prendre les rênes de ce diamant qui file

N'est-ce donc pas une croix au coeur.....

Le bonheur n'est que rêve quand tout s'éffile.

 

Portes fermées aux serrures rouillées

Souvenirs grincants aux habits de poussières

Me pèsent au coeur, aux paupières mouillées

Que vienne le maître des clés et sa lumière.

 

 

Âmes libérées de maux assourdissants

Naître et apprendre à sourire au vent

Aux portes ouvertes, aux secrets qui s'en vont

Seigneur dieu que de temps que de temps.

 

juan

 


 
 
posté le 12-08-2010 à 16:26:45

Toi mon étoile

 

                                    Toi mon étoile


Dans les chemins de mon enfance j'ai passé mon temps à contempler les étoiles

Scintillantes de beauté, pures comme le cristal, impalpables comme le vent.

Points d'or qui embellissent nos cieux et émerveillent nos regards rendant cette toile

De dessins ornés, naviguant dans l'infini, poussés par le vent et la voile.


Que de nuits passées de l'automne au printemps dans ces chemins sans fin,

Où aux nuits d'été aux heures chaudes parmis la voie lactée où je cherchais prière,

Me faufilant entre les lumières millénaires de Merak et Alderamin,

Aux nuits d'hiver quand l'air givré piquotait mes paupières.


Ah ! mon étoile ! Moi qui t'es tant cherché dans ces nuits d'espérance,

Attendant l'âme en peine, soupirant de désir les poings dans mes pôches trouées,

Te voilà enfin, plus brillante et plus belle que les autres, et déjà mon coeur balance

Ivre de bonheur, oubliant le froid et le vent, sachant que tu guideras les pas de ma destinée.


Ne pleurez pas vous autres qui êtes sa compagne, point je veux vous l'enlever.

Et sans doute un soir, quelqu'un d'autre cherchera aussi dans cette imensité

Son étoile bonheur, partant l'âme apaisée de cette rencontre, l'esprit lavé.

Ce soir moi j'ai trouvé la mienne, et dans cette nuit glacée je rentre le coeur enchanté.

 

 

Juan

 


 
 
posté le 12-08-2010 à 16:25:29

Toi ma rose

 

                               Toi ma rose


Ma belle du desert tu es venue un jour portée par le simoun,

Perle de sable doré, tu es la rosée qui tant m'a manqué,

Souffle de mots doux ruisselant sur ma pensée comme un filet de loukoum,

Ma vie est un bonheur que sur mon chemin tu te sois arrêtée.


Douce bise effleurant le romarin de nos pensées qui dès l'aube s'envolent,

Laissant dans le ciel un ruban de soie et milles arc en ciel

Que le vent emmène dans un tourbillon de tarentelle

Où les oiseaux les accompagnent de leurs ailes miel.


Bretonne aux cheveux d'or, fille de l'océan aux yeux espérance,

Que de sentiers parcourus aux bords inachevés

Où mille fleurs attendaient que tu danses

Ecoutant tes prières de ta voix de fée.


Toi ma douce, rose qui pleure, vogue de tes yeux plein de rêves

Sur le chemin des coeurs meurtris, quand tes épines de diamants

De leurs éclats soyeux, trouveront amants amis ou trêves,

Bordant leurs coeurs d'amour or, ou d'amitié d'argent.


juan

 


 
 
 

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