L'oisillon
Du nid douillé que maman a construit
Attendant becquée et espoirs rêvés,
Mes courtes ailes me laissant démuni
Je piaille le chant de la liberté.
Le jour s'est levé de sa rayonnante tendresse
Des cieux à terre sept lieux de bonheur,
L'envol est hésitant pour cette prouesse
Prendre appui sur mes pattes, tambourine mon coeur.
Impatiente jeunesse de découvrir la vie
Entre branches amoureuses et feuillage discret,
Au vol rêvé à la chute allourdie
Quand la vie bascule s'arrêtant si près.
Main qui me soigne aux rides parfaites
Le mal fut trop grand de relever défit,
Ma demeure est terre et ma peine faite
Quand je vois maman m'appeler au nid.
juan