Hirondelle mon amour
Que la vie te semblait belle du haut de ce nid
Quand le soleil lumineux se levait à l'horizon,
Etalant ses rayons aux couleurs de riz
Sur ce monde où maman vivait en chansons.
Courses effrénées à travers joncs et marais,
Me trouver pitance frôlait la curiosité
Quand ses ailes maternelles douces de rosée
Se pliaient pour me donner becquée.
Temps qui passe et plumes qui naissent
Impatiente de voler du nid je tombais
Que tes mains me semblaient douces
Et de ta tendre voix je rêvais.
Maison de carton aux parois sans défaut
Sautiller de rien te servait,
Quand lasse tu vis arriver la faux,
La vie s'envola au pays des genêts.
Pleure, l'ami aux larmes de diamants,
Dans mon coeur j'emmène la vie et le houx
Ton visage au sourire d'enfant,
Et ta main tendre sur mon duvet doux.
juan