Rêveries poétiques

Des pages où l'on sévade en lisant

posté le 12-08-2010 à 15:51:19

Deux amours

 

                       Deux amours


Triste souffrance et triste destin mon âme se meurt

Dans des sanglots étouffants que le vent emmène lentement.

Toi mon unique amour que j'avais choisi pour la vie sans heurts,

Te voilà partagée dans mes larmes de souffrance que je cache discrètement.


Tu es belle de lumière et tendre comme un soupir d'ange,

Ta douceur me berce comme les vagues de l'océan

Et tes mots amoureux m'appaisent comme une louange

Quand la douleur dévore mon esprit rêvant.


Elle est amitié aux sentiments de braise et son regard une toile de maître

Qui illumine ma vie d'une palette arc en ciel,

Où les couleurs se marient dans une union parfaite

Emmenant mon esprit sur des chemins de miel.


Tendres amours et sublime destinée, mon corps et unique aux sentiments partagés

Pour deux coeurs embrasés aux pensées de velours,

Guidant ma vie sur deux chemins différents

Bordés de roses aux sons de l'amour.


Juan

 

 


 
 
posté le 12-08-2010 à 15:50:35

Coeur de troubadour

 

                       Coeur de troubadour


A la lisière du bois, les fleurs de rêve que j'aimais tant,

Tintaient, éclataient, et éclairaient d'une mélancolique douceur

La fille aux lèvres d'orange parfumée de roses d'antan,

Quand les arc en ciel s'agenouillaient de leur élégance lenteur.


Je cours et je vole à l'éternelle naissance de Vénus

Quand l'horizon palpitant s'embrase aux lumières mourantes,

Que les éphémères sont belles aux notes de l'angélus

De leurs ailes transparentes, de leur danse enivrante.


Caressez mon âme dame nature de votre douce main,

Et que par mille sentiers parfumés aux abords fleuris

Je puisse m'évader le coeur léger en rêvant de demain,

Une rose au dents et mon âme de troubadour guérie.


Je suis vent de liberté, céleste jour qui s'achève âprement,

Mon lit est paille et mon ciel infini, où les étoiles scintillantes

De leur regard apaisant veille sur mes semelles de vent,

Quand la rosée se couche sur mes paupières dormantes.


juan

 


 
 
posté le 12-08-2010 à 15:49:41

Points et virgules

 

                 Points et virgules

 

Pointillés qui pointillent aux phrases inachevées

Le mystère est là si mademoiselle virgule

De son pas galant à la voix élevée

Fait défaut par courtoisie, habillée de tulle.

 

Pluriels qui se courent en un singulier instant

Ma feuille tremble sous ma fière plume

Vos S me déroutent dans ce jour palpitant

Je marche à tâtons, que disparaisse la brume.

 

Futur simple au passé qui se meurt,

Vos és et vos ai me ressucitent sans cesse,

Grammaire infatiguable aux changements d'humeur

Qu'il est dur de vous suivre quand le temps presse.

 

Et puis qu'importe si vous me lâchez route,

Près de vous bonheur aura été ma vie,

Est-ce la faute au temps ou au doute

N'y songeons pas, participer aura été mon défi.

 

juan

 


 
 
posté le 12-08-2010 à 15:48:54

Murmures d'automne

 

Murmures d'automne

 

Sur le rocher qui surplombe la mer

Où ses pieds frileux entrelacent l'écume,

Le vent fou d'automne de ses caresses amères

Picote mon visage et les belles dunes.

 

Puis la lune est arrivée de son pas galant

Rayonannte de beauté, un nuage au cou.

Je me surprends à écouter chanter le temps

Quand déjà mes pensées s'envolent au son du coucou.

 

Le jour s'est levé transpirant de rosée

Et la vague insouciante de son doux chant

Caresse de nouveau le rocher et les pensées,

Je frissonne de bonheur de ce jour naissant.

 

Et d'un adieu serein une main sur mon coeur

J'embrasse la mer et le vent d'automne,

Puis rentrant par ce chemin bordé de fleurs

J'entends encore leurs murmures monotones.

 

juan

 


 
 
posté le 12-08-2010 à 15:48:00

Mon romarin

 

                     Mon romarin

 

Jour heureux où je te trouvais fragile, habillé de humus,

Ton corps fébrile se faufilait comme une anguille

Sous les souches séchées de trons abattus,

Passé de verdure de branches et aiguilles.

 

Tu grandissais au soleil de mon coeur ne te souciant de demain,

Tes rameaux étaient beaux et ma main pour compagne,

Comme récompense ton parfum et tes verts brins

Union d'un hasard et détruire ce mal la gagne.

 

Aux temps qui passe, aux pensées qui s'entrelacent

D'un liseré cousu d'or où l'amitié devient reine,

Mes pensées sont vers elle et le mal s'efface

Quand le romarin espérance lui enléve ses peines.

 

Amitié lointaine en pleurs et souffrances

Son visage est ange et ses nuits démon

Te caresser l'épine et prier en silence

Quand le soleil colorie le bel horizon.

 

juan

 


 
 
 

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