Rêveries poétiques

                       La mer

Toi la mer qui danse d'un pas calme

Au tempo de la lune de ses notes tendes,

Où les vagues écumantes viennent déposer leurs âmes

Sur des rocs millénaires que leurs valses font fondre.

Le jour discret et naissant de son pas feutré

T'habille d'ambre et de points scintillants,

Ta robe est cristal et diamant,

Picorant mes yeux de tendres sentiments.

Puis vient la nuit de sa symphonie lumineuse

Où les étoiles s'allignent d'un pas cadencé

Peignant ton corps de formes réveuses

De leurs pinceaux magiques aux belles pensées.

Ta robe verte et bleue selon ton humeur journalière

Se marie au ciel et au pré sur des horizons lointains,

Le sable est linceul de tes enfants éphémères

Et mon coeur s'attriste de ce chant qui s'éteint.

juan

                        Les gazelles

Prononcer ce mot et déjà mes yeux se fondent,

Vos coeurs sont à prendre de pensées douces,

Que vienne la nuit de rêves tendres

Comme seuls habits les étoiles rousses.

Princesses du sud aux mains douces aux cheveux d'or,

Vos silhouettes se confondent aux brumes matinales

Quand la rosée sur vos corps vous coiffent d'aurore,

Mes pas sont feutrés de pensées amicales.

Etoiles du nord aux visages souriants

Embellissant ma vie de joies et de fêtes,

Traits de maîtres aux pinceaux de diamants

Vos lignes sont l'exquises de futures parfaites.

Emeraudes de l'ouest et perles de l'est

Vous êtes belles comme le jour qui se lève,

De vos pas galants et de fins gestes,

Fermerais-je le refrain de ce beau rêve ?

Nul sans doute, que ferais-je sans vous...

Belles gazelles que du sud au nord

Egayez ma vie de ces doux rendez-vous

Amarrant mon coeur jusqu'à ma mort.

juan

                  Toi mon histoire

Te rappelles-tu de ces instants merveilleux

Quand le vent tiède emmenait nos pensées sur des rives lointaines,

S'échouant amoureuses sur un sable caillouteux

Que notre amour changeait en tapis de laine .

Je te regarde émerveillé imaginant au fond de tes yeux,

M'inventant un monde de passion et de tendresse

Que le temps passe vite, ces moments me semblent vieux,

Je vis mon bonheur et déjà je crie ma détresse.

Douce compagne, écoutes l'oiseau qui te chante,

La forêt qui s'éveille de ton humble présence,

Le jour qui se couche sur nos âmes aimantes,

La vie qui sourit de notre éphémère alliance.

Fermons la page de cette histoire avec douceur,

Gardant nos cœurs endormis tel le premier jour,

Sourit moi ma belle et évitons les pleurs,

Rappelons-nous ces je t'aime jusqu'à la fin des jours.

Juan