Te voir sourire
Sur les berges fleuries que le vent ondule de sa douce main
Quand le soleil essoufflé s'étale sur l'horizon,
Se berce l'amitié timide des jours sans lendemain
Que nous essayons d'apprivoiser sur ce chemin si long.
Tendres pensées vêtues de liserés transparents,
Mon âme s'émotionne de les voir s'envoler
De leurs pas feutrés, caressant chemins et monts ardents
Dans leurs danses éternelles de cette vie volée.
Mon âme est errante et mon chemin tracé,
Mon coeur chante aux jonquilles fleuries
Quand la vie me sourit de sa main apaisée
Tout le long de ce chemin fleuri.
Et puis je m'attarde sur ce pont de bois,
Où l'onde chantonnait dans ses flots étincelants
Quand tu souriais en rêvant à ton roi,
Se mourrant d'amour et d'amitié ce jour de printemps.
juan
Souffrances et espoirs
Sous ce ciel étoilé où le vent frais caressait nos visages
J'ai le cœur qui palpite des choses que j'ai à te dire.
Ma vie était un chemin bleu couvert de roses aux couleurs de l'âge
Et le chagrin le rendit morose. Que de sentiers à rebâtir....
Les couleurs de l'arc en ciel ont disparu me laissant dans le noir,
Dans ces couloirs où déjà ma pauvre âme se perdait,
Languissantes de bonheur, attendant l'ange venu du noir
Dans son éclat de lumières entre Orion et Persée.
Ma vie dans ces chemins tortueux n'est plus que errance
Engloutissant déjà le fantôme de mon corps et de mon âme,
Où les cris et les larmes tonnent dans ma souffrance
Priant au pied de la croix les mains levées, le visage blême.
De ses mains dures les cicatrices du temps ont labouré mon cœur
Laissant des sillons de détresse et d'infinis chagrins,
Et jusqu'au dernières lueurs du jour j'attendrai ce bonheur
Où la graine de l'espoir germera de nouveau demain.
Je chante inlassablement ta mémoire au vent voyageur,
L'ami infatigable dans ma solitude amère
Qui parsème mes pensées tel un laboureur
Dans les sillons de notre amitié aux couleurs de l'aurore.
Juan
Rencontre
Lueur naissante de ce jour tant attendu au chemin de l'amour,
L'odeur de l'herbe humide monte aux cieux, transparente de beauté,
Et l'hirondelle de rosée papillone de ses ailes en cet heureux jour,
Guettant l'arrivée au chemin de l'amour leurs amitiés.
La lune aussi, belle de son éclat discret et de ses yeux mytiques,
Se cachant entre branches et feuillage perlé,
De sa patience sereine en ces cieux bibliques,
Parsème le chemin de l'amtié de pétales envollés.
Vents indomptables que je caresse avec douceur,
Vos notes sont belles et pleine d'espérence,
Mon âme s'émotionne de les entendre en coeur,
Chanter l'arrivée de cette amitié patience.
Le soleil est là et la lune aussi, et nous dira-t-on un jour,
Que par ce jour d'automne où ils s'étaient rencontrés,
Les étoiles elles aussi de leur lumière d'amour,
Auraient voulu assister à cette belle amitié.
juan
Pour l'amitié pour l'amour
Pour l'amour du soleil qui se lève sur le jardin des espérances
Et celui du brouillard qui danse de son voile opaque,
Pour l'amour du vent qui caresse nos âmes en errance
Et nos cheveux emmêlés de notes lyriques.
Pour les souvenirs qui reviennent et le temps qui passe
Sur le ruisseau qui coule sans jamais se plaindre,
Enveloppant de son chant nos âmes en détresse
Quand le jour se couche de ses larmes ambre.
Pour les paroles insensées qui bousculaient nos tympans
Quand le soleil caressait nos joues de ses mains dorées,
Lavant les rides des soucis sur nos visages pimpans
Quand le merle joyeux riait de nous voir rire et pleurer.
Pour cette vie qui glisse le long du fossé aux souvenirs douloureux,
A tes mains, qui cherchaient sans cesse des sensations poétiques
De paroles sans sons et de regards amoureux
Quand Vénus naissait de sa robe romantique.
Vive le vent et vive le chêne de ses feuilles dentelées
Enrobant nos pensées et nos visages penchés,
Où l'amour et l'amitié tendrement sont mêlés
Pour un chemin millénaire de fleurs jonchées.
juan
Ne jamais te perdre
Te rappelle-tu ma douce quand de nos larmes douces nous trinquions,
De nos écrits amoureux sans dieu ni lois.
Nous nous promenions au bois et déjà nous vivions
Des moments intenses dans le silence de nos voix.
Cours ma belle, cours à l'amour qui te tend les bras,
Innonde -moi de ton sourire aux lisières des bois
M'emmenant le coeur léger de-ci de-là,
En ce matin brumeux où tu étais reine où j'étais roi.
Je chante l'amour et je danse au vents de septembre
Promenant mes mains sur ton corps amitié,
Quand l'émotion devient forte quand l'amour devient tendre
Rêvant de ton corps les yeux fermés.
Délicieux amour et douce amie qui partage mon chemin,
Tes pensées m'entourent de leurs gestes discrets
Ce jour d'automne où l'air était doux, tu te souviens,
Le lac était beau et la Romeraie notre secret.
Juan
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