Moi ton poète
De mon humble plume les mots naissent, s'envolent, puis meurent
En un soupir exaltant laissant leurs traces sur le parchemin,
Pourque toi ma belle de l'autre côté du monde où passent les heures,
Puisse les lire une larme à l'oeil en attendant sagement demain.
Dans mes peines et mes joies tu me reviens sans cesse,
Légére et souriante, dansant dans la brume où ton voile d'argent
Enveloppe ton corps de reine attendant les caresses
De mes vers amoureux en ce jour de printemps.
Voyageant dans les lignes et t'enveloppant de pensées rêveuses,
Je caresse ma plume de mes sentiments tremblants,
Inventant des mots nouveaux pour toi mon amoureuse
Quand ton voile tombe dans ces moments troublants.
Danse ma douce de mes mots ennivrants, et quand viendra la lune
De son pas galant, laisse moi timidement de mes doigts hésitants
Rhabiller de ce voile d'argent ton corps valloné comme une dune
Dont sa beauté interdite me laisse rêveur bien des instants.
Juan