Les mimis
J'avais le coeur bien lourd en ce jour de printemps,
Et mon âme déchirée de te savoir si loin.
Le temps nous sépare sans se soucier un instant
De cet amour enfoui dont nous prenons soin.
Puis ce matin un rayon de soleil est entré, discret et accueillant,
Réchauffant mes veines glacées et mon esprit en détresse.
Il a suffit que tu m'écrives et déjà je me sens plus vaillant,
Le temps n'est plus le temps et je deviens prouesse.
Merci de ces deux syllabes qui ont égayé cette journée,
De ces mots magiques qui effacent le gris de la vie,
De ces lettres animées qui raniment les pensées fanées
Et qui me font rêver dans ce voyage qui nous lie.
Noyant mon esprit d'une palette de couleurs enivrantes,
Tes mimis ont le gout du miel et la douceur de l'été
Dont je savoure ses caresses languissantes,
M'emmenant les yeux fermés dans une immense gaité.
Juan