Emeraude et champ de blé
Comment vous parler de ma belle qui m'émeut et qui m'attend
Quand elle soupire au vent en lui disant qu'elle m'aime,
Avec des phrases coloriées que l'arc en ciel lui même
Aurait aimer inventer pour orner le firmament.
Elle est douce de vie à l'amour tendre que Cupidon lui a fait don,
Et quand le vent souffle sur ses cheveux blonds
Je ne vois qu'un champ de blé doré aux épis ronds,
Me faisant rêver, moi pauvre vagabond.
Ses yeux sont deux lacs verts comme l'espérance
Ornant son visage d'une main de maître,
De ces volcans de lave émeraude plein d'innocence
Qui soulagent mes douleurs quand elle les fait naître.
Puis émerveillé et penché sur cette toile avant que ne meure le jour,
J'embrasse ses deux émeraudes issues de ce champ de blé fascinant,
Où je danse cette valse amoureuse, y ajoutant tous les jours
Des notes de bonheur d'un éternel tintement.
Juan