Tes yeux bruns
Etendue sur l'herbe fine tu regardes le jour levant
Et le rayon doré du soleil caresse ton visage de sa main naissante,
Faisant papilloner te paupières telles les ailes du tristan
Dans un murmure symphonique d'oiseaux et de mantes.
Tes yeux sont merveilles, ronce de noyer que le ciseau a sculté
De la main du seigneur, leur donnant cet éclat cendré
Que je m'attarde à admirer me laissant emporter
Dans des paysages dont nul ne peut rêver.
Et quand les gouttes de pluie viennent à tomber doucement
Arrivant des étoiles arrivant du firmament,
Il suffit que tu les regardes un instant
Pour qu'elles se transforment en perles de diamant.
Regarde moi ma douce de tes yeux bruns noyer
Et que je crie au monde que j'en suis amoureux,
Afin que les galants sachent que dans les tiens je veux me noyer
Partant pour l'éternité et mourant heureux.
Juan