Nos chemins
Paroles insensées et rires étouffés de notre passion ardente,
Emmenés par le vent au delà des monts, dessinent sur le ciel océan
La symphonie fragile de nos pensées exaltantes
Nous emmenant toit et moi dans un joyeux carillonnement.
Promenades aux coeurs battants et nos mains entrelacées,
Nos pas sur le sable de nos chemins parallèles
Que seule la vague ondulante pourra effacer
Et emmener ce secret. Dieu que la vie est belle !
Regards languissants et soupirs de velours,
Nos corps se confondent sans même se toucher
Quand nos ombres s'embrassaient au coucher du jour,
Rappelle toi c'était hier, c'était encore demain, à la Romeraie.
De l'aube à l'aurore se perdent à l'infini nos ombres amoureuses,
Le soleil comme réveil et la lune pour sommeil.
Rentre ma belle, suis la robe de Beltégueuse,
Ta route est au bout et les étoiles sur toi veillent.
Puis le jour se lève insouciant de ton départ,
L'oisillon frileux déjà pleure ton absence,
Et moi sur le banc assis, je remercie le hasard
Pour hier et aujourd'hui et pour demain de ta nouvelle présence.
Juan