Ma douce amie
Tu es la lueur qui manquait à ma vie, ces chemins de paradis
Que je m'inventais dans mes sentiers perdus,
Quand la lumière disparassaient me laissant abassourdi,
M'accrochant avec rage à cette vie hardue.
Dans ce monde incompris qui nous sépare, ton ami je veux rester
A boire tes larmes sucrées et écouter tes rires,
A te suivre sur le chemin qui nous était tracé
En chantant à la vie ce bonheur qui me fait luire.
Au milieu des blés, avec amis le silence et la pensée, nos yeux se perdent au firmament
Savourant l'air parfumé qui embaume nos souhaits s'envolant vers le soleil couchant.
La lumière dorée des épis se reflète sur tes épaules caressées par le vent
Quand nos corps se frôlent regrettant le temps où nous étions enfants.
Nos baisers interdits prisonniers de nos lèvres tremblantes
Et nos mains palpitantes de regards intences,
Où nos âmes se marient d'une lueur exaltante
Tu es reine de beauté, royaume de ma souffrance,
Ne nous perdons jamais ma douce amie
Si ce n'est que la mort qui nous désunit,
Voyage au bout des rêves qu'ensemble avions construit,
Rappelle-toi la Romeraie qui nous avait uni.
Quand les feuilles tomberont sous le vent de la vie
J'irai pleurer mon amour insouciant de souffrir,
Nous s'éparant de nous être aimés dans ce voyage uni,
Et sachant qu'un jour à ta porte je viendrai mourir.
Juan