Mes souffrances et mon amie
Je crie aux arbres solitaires ma tristesse
Quand la rosée tendre vient me rejoindre
De son pas feutrés et de sa main de déesse,
Ma voix est usée de mon âme en détresse.
Je jette aux vents mes désespoir et mes rêves évanouis,
Aux aurores parfumées de chèvrefeuille sauvage,
Et ma vie se meurt aux lueurs de l'espoir, quand nait le gui
Et que la lisière du bois devient sombre sarcophage.
Somptueux paysages que je dessine en rêvant
Aux couleurs tendres et aux lumières sauvages,
Cette robe blanche qui te va comme un gant
Te convertie en princesse aux mille voyages.
Vole vers demain de ton pas hésitant douce amie,
Où le temps pressé s'arrête pour te voir passer, triste et langoureuse
Dans ta danse rêvante aux pas feutrés, loin des ronces et des taillis
Où ta robe de fée se marie aux douceurs de ton âme amoureuse.
Juan